Petit guide de dégustation des vins
Une dégustation fait toujours appel à nos souvenirs olfactifs. C’est donc une expérience avant tout personnelle qui doit malgré tout suivre un schéma pour réussir:
Conditions de la dégustation
Il faut s’installer dans un endroit clair, sans présence d’odeur ni de température trop élevée. Le moment idéal est à distance des repas car les sens sont en éveil. Il faut éviter de boire du café avant une dégustation et reporter l’exercice si on est enrhumé. Choisissez un verre en forme de tulipe qui permettra de mieux développer les arômes et tenez le par le pied pour éviter de trop chauffer le contenu du verre.
L’examen visuel
Le mieux est d’installer une nappe blanche sur la table de dégustation afin d’observer la limpidité et la couleur du vin qu’on nomme aussi la robe. La couleur du vin nous renseigne sur l’âge de celui-ci. Pour un vin rouge jeune par exemple la robe sera rouge violet alors que s’il est plus évolué celle-ci deviendra rouge brun. On peut observer aussi les larmes sur la paroi du verre qui nous renseigneront sur le degré d’alcool et la viscosité du vin en fonction du niveau de sucre.
Le premier nez
Il faut littéralement plonger son nez dans son verre et inspirer. Vous pourrez alors avoir votre première impression : le nez est il net ? confus ? Vous pourrez peut-être reconnaître certains arômes si le vin est très ouvert. La gamme de ses arômes se compose de fleurs, de fruits verts, de fruits rouges, d’agrumes….
Le deuxième nez
A ce stade, il faut libérer les arômes et donc agiter le verre afin de mettre le vin au contact de l’air. Vous allez sans doute reconnaître les arômes perçus précédemment et aussi en reconnaître d’autres. Il s’agit de familles d’arômes comme le fruité, le côté floral, végétal ou encore épicé. Soyez spontané dans votre description car il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse.
L’examen gustatif
Concernant l’examen gustatif par contre il existe des codes à respecter et cinq sensations à identifier : le sucré, le salé, l’amertume, l’acidité et l’umami. En bouche les tanins des vins rouges vont se percevoir au niveau des gencives. Analysez votre première impression : le vin est il moelleux, acide ?
Une fois le vin en bouche, inspirez un peu d’air pour développer les arômes. Les glandes olfactives situées dans votre nez vont communiquer avec votre palais et exhaler tous les arômes du vin.
Vous êtes capable maintenant de déterminer son équilibre et son niveau de longueur en bouche pour les arômes perçus. On parle alors de caudalies. On commence à parler d’une belle aromatique et donc de la qualité d’un vin à partir de 8 caudalies, c’est à dire 8 secondes.
N’hésitez pas à noter vos expériences sur un carnet et à déguster régulièrement pour vous entraîner. Vous reconnaîtrez de plus en plus d’arômes et vous serez petit à petit capable de situer le vin dans une région par rapport à sa puissance et/ou son aromatique et aussi d’identifier les cépages.
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